Comprendre les mentions obligatoires
Une étiquette de cognac n’est pas simplement un outil marketing : c’est avant tout un document réglementé. En effet, l’appellation « Cognac » est protégée par une AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) depuis 1936, garantie d’un savoir-faire et d’une origine précise. Certaines informations doivent donc obligatoirement figurer sur l’étiquette, et ce quel que soit le producteur.
1. L’appellation d’origine contrôlée
Un cognac ne peut s’appeler ainsi que s’il respecte les règles de l’AOC. Cela inclut :
- Une production limitée aux six crus de la région délimitée (Grande Champagne, Petite Champagne, Borderies, Fins Bois, Bons Bois et Bois Ordinaires).
- Un distillat exclusivement issu de cépages spécifiques, comme le Ugni blanc, la Folle blanche ou le Colombard.
- Un vieillissement d’au moins deux ans en fûts de chêne, fabriqués traditionnellement.
Sur l’étiquette, vous retrouverez généralement une mention comme « Cognac AOC » ou, plus souvent, simplement « Cognac ». C’est le premier gage de provenance et d’authenticité.
2. Le degré d’alcool
Comme pour tout spiritueux, le taux d’alcool en volume doit être indiqué. Pour le cognac, il se situe généralement entre 40 % et 43 %, mais certains embouteillages plus confidentiels peuvent monter au-delà, notamment ceux mis en bouteille « brut de fût ».
3. Le volume de la bouteille
L’étiquette précise toujours le volume contenu, habituellement 70 cl (en Europe) ou 750 ml (aux États-Unis). Ces informations peuvent sembler triviales, mais elles comptent pour éviter la confusion entre formats standards et éditions spéciales aux contenances atypiques.