Au-delà des sigles : millésimes, dénominations particulières, mentions « vieilles réserves »…
L’armagnac a une tradition unique en Europe : celle du millésime. Sans surprise, il s’agit d’un produit issu d’une seule récolte, le plus souvent conservé en barrique jusqu’à la commande, parfois embouteillé après plusieurs décennies.
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Le plus vieux millésime en circulation : Quelques maisons encore familiales proposent des 1900, parfois antérieurs (1865 chez Dartigalongue pour la collection du musée). Cependant, l’essentiel du marché des millésimes se situe entre 20 et 50 ans.
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Millésimes et authenticité : Chaque fût millésimé est enregistré auprès du BNIA, stocké sous contrôle d’État, avec des échantillons témoins afin de lutter contre les fraudes. C’est une tradition qui explique pourquoi l’armagnac concentre plus de vieux millésimes que le cognac (source : BNIA).
Certaines maisons suggèrent aussi des mentions « Réserve », « Grand Assemblage », « Très Vieil Armagnac », sans cadre réglementaire strict : prudence, donc, car ces termes dépendent du sérieux du producteur.